Les Boucaniers Fantasques
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 Torture et mal de ventre

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Escobar Hillet

Escobar Hillet


Messages : 309
Date d'inscription : 30/04/2014
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MessageSujet: Torture et mal de ventre   Torture et mal de ventre Icon_minitimeDim 18 Jan - 14:55

"[...] Et pourtant, la soirée était loin d'avoir bien commencé. Il était tard, et Essy s'était faite tirer d'ssus quelques heures avant. Sûrement ce p'tit cul pincé de Core Van Heim. On était allé faire un tour à l'avant-poste d'Brâkmastrub, juste après qu'elle soit rev'nue avec l'bras troué. Pis y'a Don Quixote qui s'est pointé au R'paire.

J'avais prévu d'lui tomber d'ssus, à cause d'une sale rumeur que Caelius m'a rapporté. Il tombait mal, c'te sac de glaires puants. J'étais en pétard, et quand j'l'ai vu sur la terrasse, j'aurais pu lui sauter à la gorge et l'y mordre jusqu'à c'qu'il crève. Rien qu'pour m'calmer. J'ai commencé par lui gueuler après, qu's'il s'amusait à hurler sur tous les toits qu'il voulait m'piquer mes trophées, c'est qu'il s'était cogné la truffe, ou bien qu'il s'était senti pousser des noix qu'il avait pas. Il a pas été trop stupide sur l'moment. Il s'est t'nu à carreau, et m'a dit qu'quand il avait appris qu'c'était moi qu'avait tranché l'bras d'Van Heim, il avait changé d'projet. Il a pas dérapé, pas une seule fois, j'avais aucune raison légitime d'le saigner sur place.

Un peu plus tard, un type tout bizarre a grimpé les marches du Repaire. On l'a tous r'gardé avec de grosses billes blanches, et j'l'ai sommé d'dire c'qu'il v'nait faire ici, parce qu'on y vient rarement par hasard. L'garçon en question m'a fixé comme si j'venais d'lui parler dans une autre langue. Il avait un air ahuri, des grosses boucles blondes, et des grands yeux d'pleurnichard. Sur sa tête, il portait un chapeau d'feuilles sèches qui r'muait; pas moyen d'savoir c'qui s'cachait dedans. Il a commencé par nous appeler les "saltimbanques", avant d'nous servir une histoire à coucher dehors, avec des chaudrons et des trésors. J'ai commencé à m'emporter, alors Don l'a attrapé par l'col et l'a envoyé s'étaler contre une table. J'y ai écrasé l'épaule avec ma botte, histoire qu'il s'fasse pas la malle, et qu'il réponde à ma question. Ce gringalet s'tortillait dans tous les sens, et il était pas plus clair. J'ai ordonné à Ellana d'm'apporter l'tisonnier qu'était dans les braises. J'ai laissé une dernière chance à la greuvette poisseuse que j'tenais écrasée par terre. Il a r'commencé à baragouiner, et là, c'est allé très vite. J'avais l'crâne en feu, et les doigts qui m'démangeaient. J'lui ai foutu l'froc au niveau des ch'villes, et j'lui ai fait flamber l'derrière bien comme il faut. J'ai appuyé, appuyé, appuyé, jusqu'à c'que la peau gondole et fasse du jus. L'aut' a pas supporté, il a tourné d'l'oeil, et par tous les sangs, ça m'avait fait du bien. Vasco est arrivé entre temps, et ça avait l'air d'l'amuser au moins autant qu'moi. On a laissé l'épave sur l'plancher, et on a commencé à r'discuter. Sauf que l'petit frappé du citron nous réservait encore une sacrée surprise.

Au bout d'un temps, on a senti une odeur douteuse. L'genre d'odeurs qu'personne aime sentir. On aurait dit qu'un troupeau d'moogrs avait fait escale par ici pendant des jours: le gars avait souillé ses frocs. L'temps qu'on comprenne, il s'était rel'vé, et frotté sur l'premier tabouret qu'il avait trouvé. J'ai gueulé plus fort encore pour qu'on m'le foute dehors, et c'est Don qu'a t'nu à faire du zèle. Ben là pour le coup, pardon pour l'mauvais jeu d'mots, mais il a merdé. Il a frappé l'bonhomme qui s'trimbalait la quique à l'air, et il lui est tombé directement dans les bras, et il lui a laissé la plus large trace d'huile qu'j'avais jamais vue. Et là, en voyant la tronche que tirait Don Quixote, et l'énorme trace brune sur son manteau, on a tous rit à s'en faire péter une veine. Ça faisait une éternité que j'm'étais pas fendu la proue comme ça. Ellana, Essy, Vasco et moi on était complèt'ment hilares, à moitié renversés sur les tables. Don s'est r'trouvé bien malin, et il a balancé l'chiard à la flotte, après l'avoir tabassé pour s'faire justice. Sacrée soirée. J'te passe l'moment où l'Capitaine est rentré, et qu'il s'est assit sur l'mauvais tabouret, pendant qu'Elanna et Essy briquaient l'plancher, pour virer la fange qui traînait."

Propos recueillis secrètement par votre conteur fantôme, et laissés en tribut aux Boucaniers Fantasques, en échange de cette croustillante histoire.


Le parchemin a été retrouvé sur les planches du Repaire, et laissé sur le comptoir, pour l'agrément des visiteurs qui passent.
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