Les Boucaniers Fantasques
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 Le recueil de Gihibée.

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Gihibée

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MessageSujet: Le recueil de Gihibée.   Le recueil de Gihibée. Icon_minitimeSam 25 Avr - 20:58

♫ Il était une fois un Xélor qui pleurait la mort
De sa bien-aimée, un soir de Flovor ♪
Il était dans le déni, refusait de l'accepter,
Et hurlait à l'agonie, sa sépulture à ses pieds.

Il hurlait, encore et encore, défiant les dieux ♪
Maudissant les divins de l'avoir emmenée aux cieux.
♫ C'était une mort cruelle, Ogrest l'avait noyée,
et par la même occasion le cœur du preux déchiré.

♫ Sa voix porta si loin, sa haine tellement vorace,
que ce ne fut Xélor qui l'ouït mais Sacrieur la tenace !
♪ Elle descendit des cieux pour parler à ce mortel,
qui passait son temps à provoquer les Éternels.

"Que veux-tu, mortel, pourquoi cries-tu si fort ?"
Lui demanda la déesse, qui aimerait le frapper fort.
"Ogrest a emmené ma douce sans raison aucune,
et je souhaite qu'elle revienne, parfaite et sans lacunes !"

♪ Le débat s'ensuivit, long et désespéré,
mais Sacrieur connaissait le sens du sacrifice,
alors elle proposa, au lieu d'un édifice,
un compromis au Xélor, lui si entêté.

"Une vie vaut une vie, et si tu veux la ramener,
il me faut une autre âme pour la ranimer.
Elle reviendra ici, avec pour seul souvenir,
celui qui hurla à la mort pour la soutenir."

♫ Xélor n'entendit que trop tard son disciple,
alors qu'il quitta le monde des vivants,
quel ironie me direz-vous pour le maître du temps
d'être arrivé trop tard, oh oui que c'est risible.

♫ Sa femme se réveilla, avec une douleur au cœur,
ses maux guéris mais sa mémoire troublée
par l'amour de sa vie, défunt à jamais,
qui avait échangé sa vie pour celle de son âme sœur.


Dernière édition par Gihibée le Sam 25 Avr - 21:35, édité 1 fois (Raison : Ogrest > Maladie)
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Gihibée

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MessageSujet: Re: Le recueil de Gihibée.   Le recueil de Gihibée. Icon_minitimeMer 29 Avr - 23:47

L'alcool, 29 Apérirel.



J'étais un oiseau, prêt à prendre son envol.
Un oiseau en cage depuis fort longtemps. Pensées, raison, calcul, réflexion, méthode, rigueur, science ... Tant de barreaux à une cage que j'ai toujours désiré. Je me voyais comme un petit oiseau au plumage rouge pourpre, minuscule, enfer- non, protégé par des barreaux solides, épais et rassurants. Chacune de ces fondations me permettent d'être ce que je suis à l'heure actuelle.

L'alcool ... Me fait peur. J'ai toujours peur. Quelle idiote je suis. Stupide Gihibée. Tu parles d'une intelligence supérieure.


*l'écriture se fait un peu plus saccadée*


Les gens intelligents n'ont pas peur. Non, les gens intelligents osent, car ils savent prévoir à l'avance ce qui va et risque de se passer, ils connaissent les pour, les contre, et savent prendre les bonnes décisions, pas comme toi. Stupide Gihibée ! Pourquoi tu as peur ? C'est un abri sûr, et pourtant tellement contraignant ! Regarde-toi cette soirée : tu riais ! Naturellement en plus ! Pourquoi tu en as peur ? Ne plus savoir énoncer un théorème, c'est ça ? Ne pas être capable de trouver la logique d'une suite récurrente par les méthodes de Bayer ? Tu peux pas être normale ? Comme tout le monde ?

*l'écriture est encore plus saccadée, appuyée*


Tu as peur de te laisser aller ? De te casser de nouveau un bras, c'est ça ? L'expérience première étant non-concluante tu refuses de la réitérer pleinement, trouillarde ! Couarde ! Prude que tu es ! Tu ne rêves jamais de rien sinon de récits qui ne sont pas les tiens, à cause de ces barreaux, ces maudits, fichus, foutus barreaux qui te maintiennent en place, à tout jamais ! Les sujets tabous te choquent et te coupent du monde adulte, car tu n'es encore qu'une enfant Gihibée, une enfant ! Une foutue enfant qui espère que le destin la gâte bien au chaud dans son abri de merde !

*on ressent une frénésie démente, une plume furieuse et sans repos, sur la dernière partie de la page*


Une enfant que tes parents ont protégé ! Des parents exemplaires qui au fond auraient voulu une fille épanouie et complète, pas cette sale scientifique de malheur qui la ramène toujours avec des formules complexes et des thèmes que personne ne comprend ! POURQUOI ? Maudite sois-tu ! Laisse-toi aller, merde ! C'est ça, arrête de faire ta grognasse de Saint-Croton et lâche toi, MERDE ! René ne t'a jamais touchée, et tu en as PEUR parce que tu es une COUARDE ! Que dirait ton père, que dirait ta mère à te voir ainsi, enfermée dans un cocon de logique et de rationalité, à avoir peur des sentiments, des sentiments qu'ils ont exprimé pour toi, à avoir peur de te dévoiler, à te voir te réserver sans cesse, à avoir peur des réactions des arguments des disputes des cris des larmes à avoir PEUR DE TOI_________________


*l'écriture reprend alors une ligne stable. Cependant, l'on distingue des tremblements, et quelques tâches humides laissées sur le fin papier.*





J'étais ... Un oiseau prêt à prendre son envol.
Jusqu'à ce que je ne regarde en bas, et que ne me prenne l'intime crainte de ne plus jamais savoir voler, tant j'aurais abusé des ailes que m'offraient ce breuvage parfumé et pourtant assassin.


Dernière édition par Gihibée le Mer 29 Avr - 23:58, édité 2 fois (Raison : 1 faute :()
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MessageSujet: Re: Le recueil de Gihibée.   Le recueil de Gihibée. Icon_minitimeMar 5 Mai - 18:04

L'amour, 5 Maisial.



J'en avais une image négative, je dois l'admettre. Je me considérais comme un être à part entière à ce sujet, dépouillée de cet exploit pourtant si banal en notre bas monde. Comme si ... Comme si je fuyais chaque seconde qui me reprochait de ce terrible événement, qui n'a de terrible que de nom. J'ai encore du mal à mettre des mots sur ce qu'il s'est produit, et pourtant ça c''est bel et bien produit.


Tout est allé si vite que je n'ai pas réfléchi. Il a suffi d'une minute d'inattention à ma raison pour m'en voir dépossédée pour une heure toute entière. Une petite minute, où ce pilier s'est affaissé, légèrement, à cause de la folie meurtrière qui habite mon amour-propre. J'ai failli craquer, et c'est là que la raison s'est éclipsée pour un temps. Un temps où, sur la terrasse de ce Repaire que je chéris tant, ai-je proféré les mots que je ne pensais pas prononcer. Jamais. Et pourtant.
"Peut-être devrions-nous en parler plus en privé ?"


La demande était stupide à un point où j'ignore pourquoi, maintenant que j'y pense, l'ai-je posée. Le parquet, son bois froid n'accueillait que René et moi, pourquoi aller en parler en privé ? Je ne sais toujours pas, et ... Peut-être est-ce mieux que je n'y réfléchisse pas ? Et me voilà à écrire des choses qui n'ont pas de sens. Moi ? Ne pas réfléchir ? Si j'en étais capable spontanément, peut-être que ça serait faisable. Enfin. Nous y sommes allés, finalement, en privé, dans cette réserve vide. Les supérieurs partis, Cha' laissée sur place, Houblequin tenant compagnie à Solvej à l'infirmerie et Ellana absente, c'est le dortoir des Rasquals qui en fut témoin. Bien loti, nous nous sommes assis tranquillement, comme le couple que nous formons, sur mon propre lit. Il me tenait dans ses bras, m'empêchant de sombrer dans le chaos interne qui me tourmente depuis cette boisson qui n'a eu comme effet que de ressortir mes mauvais penchants.


Les caresses se firent plus douces, les pleurs changés en rires, rougissements et répliques dignes d'un cours de rhétorique. René est décidément doué pour me rendre le sourire sans même le faire exprès. Enfin, jusqu'à ce que tout disparaisse. Je me souviens à peu près de la suite, cependant, la majeure partie de cette nuit fut dissipée dans des méandres de souvenirs ... Agréables. Oui, agréables. Je n'avais jamais songé à ça de cette manière. On m'a toujours décrit ça comme un acte proscrit, plein de félonie et douloureux, tant pour le corps que l'esprit. L'on décrivait ça comme, je cite: "une souillure dont on ne se défait qu'après plusieurs années à expier tout ce qui vous a été fait alors". Mais maintenant ... Je préfère ne pas m'en laver. Pourquoi ?


Je ne considère pas ça comme un pêché.
Parce qu'on ne m'a rien pris que je n'ai consenti à offrir. Ma raison a pris la tangente, dans un silence amoureux, tandis que notre union ne fut qu'une suite d'expériences joyeuses et chaleureuses. Les rumeurs disaient que l'on hurlait à la mort, que l'on s'oubliait, que l'on faisait des choses qui ne nous ressemblaient pas. Pourtant, du peu que je m'en souvienne, je me suis reconnue. Discrète. Parfois froide. Silencieuse. Rigoureuse. Et pourtant ... Pourtant, je sais que quelque chose était différent. Je ne sais pas quoi. Encore une chose qui va me poursuivre longtemps.



Cette nuit, j'ai commis un acte particulier, Féca.
J'ai trouvé en cet acte une paix intérieure, profonde.
La sensation de n'avoir plus rien à penser, ou à faire.
Je n'aurai pas peur des mots: cette nuit, j'ai offert mon corps.
L'amour, je pense que je peux le définir par ces quelques mots:

Évincer la conscience pour laisser place à ce qu'il y a de mieux pour votre for intérieur. Chasser la raison pour faire ce qui vous plaît, si déraisonnable que ce soit-ce. Laisser une émotion vous guider dans chaque geste, mouvement, ne plus penser, ne plus réfléchir. Exister.
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MessageSujet: Re: Le recueil de Gihibée.   Le recueil de Gihibée. Icon_minitimeLun 22 Juin - 16:41

La haine, 22 Juinssidor.


La scène était d'une densité incroyable, telle que tout semblait s'effacer autour de moi. Nous venions pourtant de combattre les Get Free et la Garde en même temps, nous cinq que nous fûmes. Et pourtant, malgré l'imposant hématome qui orne mon genou droit et la brûlure dans mon dos, une seule chose me revient en tête: cet affrontement.


La pluie, battante, obstruait la vue des protagonistes. Des combats s'ensuivaient, tout autour, Donquixote Corazon', chargeant avec son fidèle destrier sur ses adversaires, Altheön aux prises avec un Ecaflip tenace -celui-là même qui m'avait orné le dos d'une marque fort peu élégante-, Sam Oühray en chasse après la fuite d'Albynn. Pourtant, avec tout ce brouhaha, il n'y avait pas un son. Car j'étais là, contre le mur de la caserne, et j'observais une scène d'une rare violence.


Mais une violence esthétique.
Le ciel s'abattait sans retenue sur mon chapeau, mes vêtements, alors que se tenait là Escobar. Sa respiration rauque semblait parvenir à mes oreilles comme un murmure, tant il avait l'air imposant. La longue lame tendue droit devant lui, il dévorait de haine son opposant, sa lame ne rêvant non pas de l'eau du ciel mais bien du sang mortel. Une statue. Une statue que l'on ne veut pas déranger, ni toucher, pour rien au monde. Pas le moindre filet d'eau coulant sur son visage ne semblait le détourner du Féca qui se tenait en face.


Et si étonnant que ça puisse paraître, ce Féca, c'était Red Freyar.
Lui aussi se tenait là, à quelques mètres, intrépide face au vétéran. La garde bien ferme, une arme un peu plus imposante que celle d'Escobar entre les mains, ils adoptaient presque la même posture. Et les deux ne rêvaient que d'une chose: voir l'autre à terre, sous sa semelle, une flaque de sang imbibant l'herbe environnante. Ces deux-là semblaient éluder tout bruit, à mes yeux. Deux personnalités différentes, si différentes, opposées dans un duel titanesque. Je n'ai pas essayé de les arrêter, trop intimidée -et impressionnée- par l'aura de rage débordant des deux.


J'eus l'impression que cet instant, où ils s'échangèrent les politesses les moins aimable du monde, durait dix minutes. Allez savoir pourquoi. Peut-être l'atmosphère pesante, cette pluie, ces blessés tout autour, et les combats alentours, rendaient la scène belle à voir, tant que le temps s'en est retrouvé distordu.




Et dans un cri de rage, ils s'élancèrent à l'unisson, se promettant que l'un des deux mourra ce soir.
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