Les Boucaniers Fantasques
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Repaire Role Play sur Wakfu pour les gredins marins
 
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 Marche ou rampe, vole ou crève.

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René Vrosé

René Vrosé


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MessageSujet: Marche ou rampe, vole ou crève.   Marche ou rampe, vole ou crève. Icon_minitimeDim 6 Sep - 23:04

Propos HRP:

Citation :

Les pas de René se faisaient plus pressés à mesure que les ombres progressaient. Il se rappelait du Quai. Il était déjà venu ici. C’était un endroit qu’on pouvait qualifier de bien des adjectifs, mais la plupart se terminaient en -ide ou en -âtre. Des images renaissaient dans l’esprit du matelot. Des images qu'il préférait enfouies au fond du tas difforme de ses pensées.
René releva la tête. Les murs, plongés dans la pénombre du crépuscule poisseux, semblaient se refermer sur lui à mesure qu’il progressait. Il sentait sa destination se rapprocher. Des bribes d’une agitation étrangère au mutisme des ruelles désertes se glissaient jusqu’à ses oreilles. Le vaurien se sentait à l’étroit. Trop à l’étroit. Il grimaça, mal à l’aise, comme si la déformation faciale allait chasser les souvenirs amers évoqués par le labyrinthe étriqué qu’il s’efforçait de traverser. Au loin, dans le prolongement des édifices, le jour mourant semblait encore avoir un peu d’influence.

L’écaflip accéléra. La lueur l’appelait comme une main tendue, une échappatoire au coupe-gorge que ses pattes foulaient. Les hauts bâtiments, presque joints en leur sommet, avaient quelque chose d’oppressant. Ils dominaient tout, insurmontables. Le bois grinçant de leurs fondations susurrait des anathèmes incohérents, éveillant des créatures oubliées au fond de l’abysse torturé de sa mémoire. Sa cage thoracique semblait s’affaisser sur elle-même, comme écrasée par l’effort et les capillaires de bois. Son souffle céda, vite remplacé par un sifflement anxieux. Son cœur se mit à battre plus fort.
René courait presque maintenant. Il entrevoyait le bout de la ruelle. Il s’imaginait déjà sorti du dédale. Il pressa encore le pas. Plus que quelques mètres. Il allait enfin pouvoir respirer.

Bung.

 
L’objet qui venait de percuter la patte du félin n’était pas de cet avis, et René bascula immanquablement en avant. Malgré l’appel du sol, il ne put s’empêcher de remarquer la mollesse de la cause de sa chute. Le matou s’accrocha in extremis à un cordage qui trainait par-là, évitant à son visage le contact abject et douloureux des pavés. Il y eut un instant de considération entre les deux, comme si le temps avait décidé de faire grève l’espace de quelques fractions de seconde, puis le cordage céda, étalant l’écaflip de tout son long sur le sol crasseux.
 
Après quelques secondes de réflexion sur la qualité médiocre de son existence et le parfum de la chaussée, René se redressa lentement. Il jeta un regard méprisant en direction de l’objet mou. C’était un cadavre, ou du moins ce qu’il en restait, répandu en travers du chemin. Il était intégralement ouvert au niveau de l’abdomen, plexus fendu en deux dans le sens de la longueur. Le type qui avait fait ça, si on pouvait le qualifier de type, ou même d’humain, ne faisait pas, ou plutôt faisait, dans la dentelle. Chaque centimètre carré de peau de la victime était affublé d’innombrables entailles de profondeurs et tailles variées qui renvoyaient une projection macabre des fins entrelacs de fil blanc cassé. Ce qui avait dû être un homme de carrure respectable n’était désormais identifiable en tant qu’individu que par la sensation vaguement organique qui s’en détachait et par la puanteur caractéristique du sang humain répandu au sol.
René se figea en réalisant l’état du pauvre homme. Il déglutit, à la fois fasciné et en proie à une violent malaise, une sorte de répulsion admirative envers le corps. Plusieurs secondes s’écoulèrent avant que le système nerveux de ses jambes donne de ses nouvelles, et qu’elles puissent bouger à nouveau. Un mouvement de tête vint chasser de son esprit les idées morbides engendrées par la vision d’horreur. Heureusement, René était bientôt dehors. Il pivota pour faire face à l’effervescence.
 
Un sourire nerveux vint fendre ses fines lèvres.
 
Il était arrivé.
 
C’était encore pire.



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René Vrosé

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MessageSujet: Re: Marche ou rampe, vole ou crève.   Marche ou rampe, vole ou crève. Icon_minitimeVen 11 Sep - 0:04

Citation :
BAM ! BAM ! BAM !



La porte frémit sous la puissance des coups. Le silence se fit, puis se défit alors que les gonds semblaient lâcher prise.



BAM ! BAM ! BAM !




"Ouais, ouais, ça va, entrez !"



Les charnières grincèrent alors que la porte pivotait lentement. Une immense masse voutée s’extirpa du passage qui faisait la moitié de sa taille. La silhouette monstrueuse se redressa, se cognant contre le plafond de bois. 



"Ouille", fit-il.



"Ah, la Vase, qu’est-ce qu’y a encore ?"



Malgré sa carrure qui l’apparentait plus à la famille des armoire à glace qu’à celle des primates, la Vase était un garçon très timide. Son nom complet, Crache-la-Vase, lui venait d’une mésaventure qu’il avait eu étant encore enfant. Mésaventure qui comprenait lot de noyade, de dérive et de massages cardiaques, et se terminait par un sauvetage doublé d’une douche collective. Le nom était resté comme l’apogée de l’histoire.

La Vase, donc, puisque c’était son nom, cligna brièvement des yeux, comme si il venait de se souvenir qu’il oubliait toujours pourquoi il ne se souvenait jamais de ce qu’il voulait dire quand il se trouvait devant le destinataire de son message. Son moment d’absence s’en alla et devint donc une absence absente, phénomène magique encore inexpliqué des spécialistes de l’inexplicable (Les spécialistes de l’inexplicable vouent leur existence à ne pas expliquer les phénomènes les plus incohérents, et à s’en contenter. Il s’admirent même entre eux, et mangent du gratin d’asperge le matin, tous les troisième mondainors du mois. Vraiment inexplicable). La Vase prit donc la parole, d’une voix fluette et tremblotante, rendue encore plus fluette et tremblotante par sa masse colossale.




"Euh… m’sieur… Y a Mad’moiselle Saral qui veut vous voir, m’sieur."



"Encore ?"


"…"

"…"


"Euh… Oui m’sieur."



"Mais qu’est-ce qu’el’m’veut à la fin ?"


"…"

"…"


"Je sais pas m’sieur, mais elle a dit que c’était important, m’sieur."


Le dénommé "m’sieur" maugréa un instant, puis entreprit de se dégager de la position de travail dans laquelle il était installé.



"L’est dans son bureau, j’imagine ?"



"Oui, m’sieur."



"Grmbl… Bon, j’vais aller voir… Merci."



Suivit un moment gênant durant lequel la Vase resta en place, tremblotant de panique, et transpirant toutes la masse graisseuse de son gigantesque organisme.




"Merci.", insista l’homme.

Il accompagna ses dires d’un hochement de tête engageant la montagne à se déplacer vivement pour ne pas être en plein milieu du cours de la rivière. La montagne en question bredouilla quelques onomatopées inintelligibles, puis réussit finalement à s’extirper du garrot qu’était pour lui la porte d’entrée, laissant l’homme seul.

Il soupira, un de ces soupirs à la fois excédés du présent, fatigués du passé et contrariés par le futur. Son bureau était un véritable champ de bataille, mais le regard qu’il lui jeta en était l’absolu opposé, froid et vide, le regard de celui qui est saturé d’existence. L’homme resta ainsi plusieurs secondes. Un spasme méthodique vint finalement mettre fin à sa léthargie, et il sortit rapidement en claquant la porte derrière lui, laissant le bureau orphelin de toute vie...




La lumière crépusculaire provenant de l’unique fenêtre de la pièce luttait contre la pénombre ambiante. Quelques rayons aux teintes cramoisies mouchetaient les murs d’un papier peint virtuel. La porte d’entrée, ponctuée d’une rangée de crochets, était recouverte par de longs manteaux en cuir brun, certains surmontés d’un chapeau assorti. La fenêtre occupait le coin opposé et surplombait un lit simple, défait , dont les draps étaient soit en lin, soit très sales à en juger par leur couleur beigeâtre. Au pied du pageot résidait un imposant coffre en bois, dont le contenu était protégé par une serrure ouvragée.

En face, une armoire se partageait le mur avec une série d’étagères sur lesquelles étaient disposés (de bas en haut) :

Une série de globes aussi décoratifs qu’inutiles (Monsieur Pouce faisait partie de ces incrédules soi-disant éclairés qui, pour se faire remarquer, affirmaient à contre-courant la forme sphérique du Monde des Douze. Le seul tour du monde non métaphorique qu’il ait jamais réalisé était la conséquence d’une longue série de changements de cap dans la même direction).

Une collection de boules à neige de mauvaise facture, présentant plusieurs personnages de mythologies païennes, comportant de droite à gauche :
- Deux agriculteurs portant de grands manteaux à capuche noirs. Dire que le premier n’avait que la peau sur les os n’aurait pas été tout à fait suffisant. Dire que le deuxième avait (…).
- Une vieille bonne femme, vêtue d’une grande variété de tissus noirs. Elle semblait dormir paisiblement, entourée par des dizaines d’abeilles coulées dans le verre.
- Une assemblée de personnages vraisemblablement masculins, recouverts de vêtements dont le mauvais gout n’avait d’égal que l’éclat. S’enchevêtraient paillettes, motifs étoilés, couleurs vives, textiles brillants et de multiples autres froufrous qu’on aurait plutôt utilisés pour faire vomir quelqu’un.
- Deux hommes en vacance. Le premier ne se différenciait des précédents personnages que par l’expression de terreur gravée sur son visage. Le second était accompagné d’un coffre qui aurait pu être doté de dizaines de jambes, mais une telle chose était impensable, vraiment.
- Quatre soldats en uniforme, marchant en file indienne à un pas qu’on aurait aisément pu qualifier de « règlementaire ». Le premier avait un visage fatigué, à tel point qu’on eut dit qu’il était allergique au monde, et réciproquement. Venait ensuite un grand gaillard roux, tout sourire, dont le plastron étincelait de mille feux. Suivait une enf- un garç- une petite m- une sorte de truc minuscule. Fermant la marche se trouvait un gros sergent. Rien n’indiquait, explicitement, son grade, mais c’était le genre de personnes qui, de toutes façons, n’aurait pu être qu’un sergent.
 
D’autres boules plus petites étaient dispersées autour des principales, comportant entre autres :
- Un orang-outan lisant une encyclopédie
- Un spectre grisâtre flottant dans l’air
- Un vendeur de Hot-dogs
- Et une gouvernante particulièrement effrayante.
 
Les étagères suivantes contenaient le genre de bric-à-brac qui envahit une chambre au bout de quelques années. Semblant surgir progressivement de nulle-part, on ne peut se résoudre à le jeter et on finit par oublier un jour leur présence. On y trouvait notamment ; quelques vieux livres dont la couverture se rapprochait plus de l’humus que du carton, une paire de montre à gousset, ainsi que des lunettes, une longue-vue et un cadre vide, qui avait en commun, en plus d’un bon centimètre de poussière les recouvrant, d’avoir leurs verres brisés. Accrochée au mur, une tête de requin empaillée surveillait l’ensemble d’un regard vitreux.

Dehors, les ombres se lançaient dans leur conquête quotidienne du monde.



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René Vrosé

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MessageSujet: Re: Marche ou rampe, vole ou crève.   Marche ou rampe, vole ou crève. Icon_minitimeLun 16 Nov - 13:41

Citation :
"Y m’dit quequ’chose, vot’ gars… Mh… Y doit êt’ sur les docks à c’t’heure-ci… T’façon y a qu’là qu’on trouve des gens dans c’te putain bled. Y’a qu’moi qui soit coincé là avec ma putain d’cordonn’rie, personne passe jamais dans la ville-haute. Sur les docks, par contre, ouais y a du monde, ça c’est sur…"



Le vieil homme pointa vers une direction peu évocatrice, puisque le pointement s’était effectué d’un large mouvement de bras. René s’intéressa néanmoins à la zone désignée. C’était une grande rue, une de ces rues qui n’ont l’air de se terminer que lorsqu’on décide à se raviser d’aller au bout. Les immeubles en bois noirci par la constante humidité semblaient s’affaisser sous la le poids de l’air. De nombreuses enseignes bringuebalantes pendaient, aussi exotiques que crasseuses, désignant l’axe comme commercial. 


La boutique du cordonnier était juste à l’angle d’un affluant de l’artère principale, et ses murs étaient tapissés de chaussures toutes plus classiques les unes que les autres. De nombreux manteaux en cuir et chapeaux de pluies variés, allant du tricorne au bicorne étaient également exposés. La forte odeur de cuir régnant à l’intérieur se répandait jusque dans la rue, où était installé un petit comptoir recouvert de divers objets. Une enseigne au dessus de la porte indiquait : "Maître Bracassé, cordonnier-maroquinier-tanneur". L’artisan en question se tenait sur le comptoir, juste à côté d’une vielle caisse en fer rouillé, dont la fermeture semblait compromise par diverses torsions du métal. 



"Eh, vous m’écoutez, oui ?
- Hm ?
- J’disais, faites gaffe sur les docks, on sait jamais c’qui va s’y passer… L’aut’ fois j’étais avec mon ami Gurdil et …"

René n’écouta pas la suite, mais s’intéressa à la place au vieil homme. De sa peau tannée par les années émergeaient des poils grisonnants d’une régularité à faire frémir le meilleur régiment bontarien. Pourtant, il n’avait pas l’air de beaucoup s’entretenir, au vu du morceau de bois qui lui tenait lieu de jambe droite, et des nombreuses cicatrices qui vallonaient la surface brune de son corps. René n’imaginait que trop bien ce qui se cachait sous le bandeau écarlate qui tenait lieu de couvre-chef au commerçant. Le pauvre homme avait dû être condamné au châtiment du crâne de feu, une des pratique les plus populaires des hommes du Quai Pourpre. 


Lorsqu’un marin était attrapé à voler des vivres appartenant à un des capitaines du Quai, la coutume voulait qu’on lui enduise les cheveux d’huile de crapaud, puis qu’on enflamme le tout en s’assurant bien que le pénitent ne soit plus en état de bouger. S’ensuivait une scène des plus douloureuses, pour les spectateurs sensibles moins que pour la victime, les sécrétions des batraciens permettant une combustion à basse température, les marins survivaient généralement à la punition, le crâne chauve et couvert d’immonde cloques pour le restant de leurs jours. Inutile de préciser que le commerce de couvre-chef était florissant dans la région.


Les yeux félins vagabondèrent ensuite sur les étals à l’intérieur, qui n’était séparé de l’extérieur que par quelques poutres verticales, dont l’état n’engageait pas vraiment à entrer, à moins que l’on soit très très confiant en les capacités porteuses d’une brindille ou amateur de mort par écrasement. Le boucanier passa sa main dans ses cheveux nus, admirant l’ouvrage du maroquinier. 



"...et là y m’dit que j’ferais bien d’-


- J’vais vous prendre un manteau.
- Hein ?
- J’vais vous prendre un manteau, là. ‘Cui là. Et aussi, j’voudrais un chapeau, pas rond."



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MessageSujet: Re: Marche ou rampe, vole ou crève.   Marche ou rampe, vole ou crève. Icon_minitimeLun 23 Nov - 0:02

Citation :

La lumière cramoisie envahit la rétine de l’Écaflip avec une douceur sauvage familière. Les effluves exotiques d’épices et d’alcool parvinrent aux narines de René alors qu’il levait la tête vers les immenses piles de caisses qui l’entouraient. D’une hauteur supérieure à celle d’un homme, elles bloquaient la vue dans toutes les directions, constituant ainsi un refuge idéal pour qui ne s’y perdait pas. La direction du quai semblait maintenant évidente. Le vaurien ferma les yeux puis inspira profondément, s’imprégnant de l’odeur de la maroquinerie encore fixée sur ses nouveaux habits, puis il se mit en route et…

"Bonsoir à vous, voyageur"

La voix semblait provenir de toutes les directions à la fois, de sorte qu’il était impossible de localiser sa provenance. Mélodieuse, elle rappelait un chant auquel on aurait retiré la mélodie. C’était une voix de laquelle on voulait entendre des histoires, une voix qui raconte plus qu’elle ne parle, qui récite plus qu’elle ne lit, qui murmure plus qu’elle ne crie. René se tendit.

"En haut", fit la voix.
 Les yeux de René se levèrent.

Sur la cime des caisses se tenait une silhouette. Un long manteau bleu lui tombait des épaules, ombragées par les bords d’un large chapeau assorti, lui même surmonté d’une longue plume grisonnante.

La silhouette tenait dans ses mains une sorte de long bâton au bout duquel était fixé une sorte de boîte trouée, sculptée maladroitement dans du bois massif. Deux cordes d’épaisseur différentes raccordaient l’extrémité du manche et la caisse, de sorte qu’elles soient alignées avec le trou. L’ensemble ressemblait à une parodie de guitare, mais une parodie antérieure à la création du parodié, une parodie dont se serait inspiré la réalité pour se créer.

Le vaurien considéra longuement le mystérieux personnage, puis, voyant l’impassibilité de celui-ci, s’écria :


"Qu’est-ce tu m’veux ?"

Un temps.

"Oh, rien, je voulais simplement faire connaissance.
- Connaissance ? T’es qui pour vouloir faire connaissance ?
- Oh, personne, vous savez, juste un intéressé.
- C’est ça, bah moi j’suis pas intéressé."

René tourna les talons, rageur, puis se mit en route vers le port.


"Bonne soirée quand même, monsieur Vrosé…
- Monsieur Vrosé ?"

Les caisses ne répondirent pas à l’Écaflip.



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